traçabilité

Traçabilité : tout est net sur l’étiquette !

Partager cet article

Prix au kilo, poids, date d’emballage, date limite de consommation : voici des informations faciles à identifier en un coup d’œil sur l’étiquette rectangulaire que l’on trouve sur toutes les volailles vendues dans les magasins. Mais il ne s’agit pas des seules informations qui y figurent… loin de là ! 

Pour offrir une traçabilité à toute épreuve, cette précieuse étiquette comporte d’autres informations, mais sous forme de codes cette fois. Il s’agit en particulier du n° de lot et de l’estampille sanitaire, qui constituent de véritables clés d’accès à la totalité du parcours de la volaille, depuis le rayon où vous l’avez trouvée, jusqu’à l’œuf d’où elle est sortie !

Souvent, l’étiquette comporte également un logo qui nous permet d’en apprendre encore davantage sur le mode de production de la volaille (Volaille Française, Certification de Conformité Produit – CCP, Label Rouge, Bio, AOC-AOP, IGP…).

En effet, si toutes les volailles produites en France respectent bien entendu la réglementation française et européenne en matière de qualité ou de bien-être animal notamment, elles sont nombreuses à aller bien au-delà !

Les signes officiels de qualité et d’origine ou les cahiers des charges privés apportent alors au consommateur une information complémentaire sur certaines de leurs spécificités : conditions d’élevage, alimentation, qualité gustative, origine géographique…

Les volailles : de sacrés numéros !

Si besoin, les professionnels ont un moyen simple de retrouver l’éleveur qui a produit la volaille. Il leur suffit de se référer au numéro de lot : une suite d’une dizaine de chiffres, souvent positionnée en bas de l’étiquette.

Il est également appelé numéro individuel d’identification et permet, pour les poulets, dindes, pintades ou canards issus des élevages standards, de remonter à leur « fiche signalétique ». Cette fiche permet d’identifier l’élevage dont ils sont issus, et ça, c’est essentiel en matière de traçabilité !

Connaître l’élevage d’origine de la volaille constitue en effet une information déterminante puisque chaque éleveur en France tient un « registre d’élevage ». Ce précieux document est rempli par l’éleveur lui-même mais également par les techniciens d’élevages qui l’accompagnent dans ses bonnes pratiques, ainsi que les vétérinaires qui peuvent intervenir sur sa ferme. Le registre répertorie ainsi toutes les informations nécessaires à la traçabilité : depuis le couvoir d’origine de la volaille, c’est-à-dire le site où elle a été pondue, jusqu’à ses conditions d’élevages précises : fournisseur de son alimentation, nature de sa nourriture et quantité, vaccinations préventives éventuelles, etc.  

De plus, lorsque la volaille bénéficie d’un label (Label Rouge, Bio, AOC-AOP, IGP), le « numéro individuel d’identification » permet non seulement de connaître l’éleveur, mais également l’âge de l’animal au moment de l’abattage, le type d’alimentation dont il a bénéficié, etc.

L’estampille sanitaire : les volailles ont du cachet !

L’estampille sanitaire, c’est le passeport santé de la volaille. Elle est officiellement délivrée par la Direction Générale de l’Alimentation et figure sur les étiquettes de toutes les viandes de volailles. Elle indique que le produit a été contrôlé dans un établissement agréé et qu’il satisfait aux exigences sanitaires en vigueur.

Elle mentionne le pays de transformation (FR pour France), le département de l’abattoir, le numéro de sa commune et le numéro de l’abattoir. Elle permet également de savoir où le produit peut être commercialisé (CE = commercialisable en Union européenne et à l’exportation).

Des logos pour aller plus loin

L’étiquette de la volaille que vous achetez peut également comporter d’autres informations essentielles pour sa traçabilité, liée à son mode de production.

Elle peut en effet afficher :

Dans ce cas, l’étiquette porte également le nom de l’organisme certificateur indépendant qui a procédé au contrôle du produit.

En savoir plus :  

A ou B : les volailles ont la classe ! 

Les volailles sont soumises à une autre obligation, mais qui est directement pré-imprimée sur l’emballage cette fois et non sur l’étiquette poids-prix que nous venons de détailler : il s’agit de la notion de Classe A ou B, pour catégoriser le niveau de qualité. Il faut savoir que l’intégralité des volailles vendues en magasins sont de « Classe A » (bonne proportion graisse / muscle, correctement plumée…), qu’il s’agisse des volailles entières ou vendues en morceaux.