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Les antibiotiques dans les élevages de volailles : une utilisation raisonnée et contrôlée

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Dans l’imaginaire collectif, l’usage des antibiotiques dans les élevages de volailles est souvent perçu comme systématique et abusif. Pourtant, la réalité est bien différente. L’utilisation des antibiotiques dans les élevages de volailles a considérablement diminué ces dernières années, grâce à une prise de conscience collective et à des efforts conséquents de la part des professionnels du secteur.

Une baisse significative de l’utilisation des antibiotiques

Au cours des dix dernières années, entre 2011 et 2021, la filière avicole française a réussi à réduire de près de 68 % l’utilisation des antibiotiques dans les élevages de volailles (Source : Anses, novembre 2022). Cette baisse significative est le fruit d’un travail acharné de la part des professionnels du secteur, qui ont mis tout en œuvre pour améliorer le bien-être des volailles et optimiser leur suivi quotidien.

Les objectifs fixés dans le cadre du Pacte Ambition Anvol 2025 ont même été dépassés. En effet, les professionnels s’étaient engagés à réduire de 60 % l’utilisation des antibiotiques en 2025 par rapport à 2011. Or, cette réduction a déjà atteint 68 %, soit 8 points de plus que l’objectif initial.

Des antibiotiques utilisés de manière raisonnée et contrôlée

Loin de l’image d’une utilisation systématique et abusive des antibiotiques, les éleveurs de volailles ont recours à ces médicaments uniquement en cas de nécessité, pour soigner les animaux confrontés à une maladie ou une infection. Le recours à un vétérinaire est systématique pour prescrire les traitements nécessaires, et ce pour une durée limitée.

Une fois un traitement administré, les éleveurs ont l’obligation de respecter un délai minimal entre l’arrêt du traitement et la commercialisation des volailles soignées. Cette mesure vise à assurer que tout éventuel résidu de médicament soit totalement éliminé par l’animal avant sa mise sur le marché. Les volailles proposées à la consommation ne contiennent donc pas d’antibiotiques.

Une idée reçue à déconstruire